Pneus de moto : pression de gonflage idéale et risques en cas de sous-gonflage ou sur-gonflage

Sur une motocyclette c’est uniquement le pneu ou les pneus qui sont en permanence collés à la chaussée au cours d’un enduro. C’est donc eux qui assurent l’adhésion des roues avec la piste et qui permettent à votre vehicule d’avancer avec aisance. Mais, il est assez risqué de continuer à conduire votre motocyclette lorsque le volume d’air n’est pas suffisant ou qu’il y a usure.  Les usagers de la route ainsi que vous-même courrez un grand danger si vous le faites. Afin d’éviter tout dérapage, découvrez les pressions recommandées dans les chambres à air de votre « deux roues ».

Quelle est la pression recommandée pour des pneus de motocyclette ?

Le contrôle du nombre de bar normal d’un pneu varie en fonction des modeles concerné. Toutefois, il n’y  a pas assez de divergence entre la pression normale d’air dans les autres boyaux et ceux d’un scooter. En effet, pour un scooter 125, il faut normalement une quantité d’air équivalente à 2 bars dans le pneumatique avant et à 2,2 dans le boyau arrière. En ce qui concerne un maxi-scooter, les pressions recommandées sont respectivement de 2,2 et 2,5 bars. Il s’agit bien évidemment de chiffres indicatifs et non d’une norme standard pour la pression.

Par ailleurs, la mesure du nombre de bar dans les chambres à air d’une moto, n’est pas du tout compliquée. Il existe d’ailleurs plusieurs moyens de vérification. Le plus simple est de jeter un coup d’œil sur les côtés de vos pneumatiques. En générale, vous y trouverez le volume d’air indiqué pour ces modeles.  Au cas où vous ne verrez pas cette inscription, regardez alors sur le bouchon d’essence ou dans le coffre de la moto : il se trouve souvent  dans le coffre de la moto un autocollant sur lequel l’information est mentionnée.

 

Rouler avec des pneus sous-gonflés est-il risqué ?

La securite du motocycliste est en péril lorsqu’il fait un enduro avec un vehicule à deux roues ayant des chambres à air sous-gonflés. Dans ces circonstances, l’adhérence de la gomme à la piste est considérablement réduite. Ce qui n’est pas différent lorsqu’il s’agit d’une voiture. De plus, cela augmente les dangers de dérapage, de perte d’équilibre ou de perte de contrôle surtout dans des virages. Lorsque ces accidents surviennent, le conducteur peut facilement se blesser et subir une fracture voire perdre la vie. De plus, avec un pneu sous gonflé, le freinage est très lent et peut causer de graves accidents de circulation et autres dégâts matériels en situation d’urgence. En outre, il faut retenir que l’usure du pneu est rapide lorsqu’il est moins gonflé : il flotte sur la roue, se chauffe et est susceptible de s’éclater. Il faut donc que le gonflage pneu soit respecté.

Quels sont les risques d’un niveau de gonflage trop important dans les pneus ?

Décider de surgonfler les chambres à air de sa motocyclette à petites roues, c’est décider de se donner facilement à la mort ou s’exposer à un bas niveau de securite. En effet, des pneumatiques trop gonflés rebondissent rapidement sur des montées très légères, des défauts de la route, en face de petits trous et même sur de petits cailloux. Là, le conducteur perd rapidement le contrôle de sa moto et tombe. D’autre part, les chances pour un motocycliste d’être victime de crevaison après avoir roulé sur de petits objets pointus avec une pression trop importante sont très élevées. Il en est de même en ce qui concerne une voiture.

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